Ce texte a été écrit par moi Ynos, bardes de métier, le 3 Olughian 1759. Selon des
informations recueillies auprès de mes amis; Zotar le magicien, Yodhell le guerrier nain
et Alandaor le roi elfes. J’ai écrit ce texte après avoir aperçu un vieil ennemi que je ne
souhaitais plus jamais revoir. L’heure est grave mes amis, car les suppôts de Orokh sont
dans votre contrée.
Ce que je vais vous raconter c’est le fruit de mes propres expériences et des recherches
que j’ai consacrées à Orokh et au Palaaorokh. Il existe peu de personnes capables d’en
faire le récit le meilleur des bardes n’en connaissent que quelques bribes.
Mais je m’égare...
Ce dont je vais vous parler remonte Ă plusieurs nouvelles lunes. En fait tellement de
nouvelles lunes que peu de gens peuvent compter jusque-là . C’était bien avant que les
humains existent, bien avant que le glorieux royaume des nains soit maître des montagnes,
bien avant que les elfes arrivent sur leur grand bateau aux voiles argenté.
Les nains les ont appelés le peuple de glace, les elfes les ont nommés les anciens nobles
et les premiers humains les appelaient tout simplement les ancêtres. On prétend
aujourd’hui que les Khumaniens en sont les descendants directs... Mais, de nouveau, je
m’égare.
Ils étaient civilisés, instruits, croyants, leurs cités glorieuses et emplies de richesse.
Selon ce qu’on peut, en déchiffrer leurs règnes semble avoir été long et fructueux. Ils
croyaient en plusieurs dieux, mais en craignait un en particulier qu’on nommait Orokh. On
le représentait comme un loup avec un corps d’homme, ses yeux, disait on avait la
propriété de glacé d’effrois, son souffle celui de tuer ceux qui le respirait.
Orokh était l’incarnation du mal, de l’infamie, de la famine, de la guerre, de la colère
et de tout ce qui n’allait pas dans la société d’anciens nobles. Pour une raison que je
m’explique encore mal les anciens nobles pourtant très instruits en sont venus à croire
que Orokh voulait une rétribution. Aussi ils prirent l’habitude d’offrir des sacrifices
animaliers à chaque nouvelle année de leurs calendriers (quand les trois lunes sont
nouvelles en mĂŞme temps).
Au fil des ans, cette tradition est devenue une véritable boucherie. Des troupeaux
entiers, des récoltes complète, des idoles en or et même des humains, généralement des
jeunes vierges, ont été donné à Orokh sur l’autel de plusieurs temples à travers le
royaume des anciens nobles.
Éventuellement on pense que la société est tombée dans la barbarie et la guerre civile. Ce
qui a mené a la déchéance rapide de la société. Divers clans se sont formés et sont entrés
en luttes sanglantes pour le contrôle du pouvoir. C’est à ce moment qu’un culte s’est
dĂ©veloppĂ© pour Orokh, la lĂ©gende dit que les goblinoids et les humanoĂŻdes sont venus Ă
mélanger leurs sangs dans des circonstances nébuleuses et maléfiques.
Sont intervenus, les dragons qui déçus d’autant de déchéances décidèrent d’éliminer ce qui
restait des anciens nobles et ceux qui croyaient maintenant en Orokh. Mais son culte se
répandait fort rapidement à travers la terre, une grande armée de globlins, de gnolls,
d’ogre, de troll, de morts-vivants, de géants et d’humains fut levée à la gloire d’Orokh
afin de combattre les dragons et celui-ci descendit sur Belam pour mener sa glorieuse armée.
Les batailles entre les armées d’Orokh et les dragons furent nombreuses et sanglantes. Les
dragons ayant eu aussi levé une armée dans les pays de l’Est pour venir se battre sur le
même terrain que l'armée d'Orokh. Tout au long des années qui suivirent, les morts se
comptèrent par milliers. Finalement, les dragons prirent le dessus dans une bataille
décisive dans ce qui est aujourd’hui les terres bannies ou la dragonnie. Ce qui restait de
l’armée d’Orokh se dispersa dans la nature aux quatre coins du globe, seuls sept généraux
lui restèrent fidèles.
Orokh leur a donné l’immortalité en échange de leurs éternelles allégeances. Depuis ce
temps ils sont motivés à se battre contre tous ceux qui voudraient s’en prendre aux
projets d’Orokh. On nomme c’est sept immortels les palaaorokh, certaines personnes les
appelle aussi les rodeurs. Orkh les aiments comme des fils et s'en sert pour ses projets
les plus importants.
Un Palaaorokh ne peut pas mourir, mais il peut ĂŞtre vaincu et temporairement mis hors
d’état de nuire. Quand cela arrive, l’essence de palaaorokh retourne en un lieu que
personne n’a encore découvert. Et la, pendant des semaines voir des mois, il reprend ses
forces afin de reprendre une forme matérielle.
Comme les Palaaorokh ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s pour servir lorsqu’ils reprennent forme ils cherchent Ă
se rallier à quelqu’un de puissant. Quelqu’un qui partage leur intérêt ou a tout le moins
leur permettra de les poursuivre pendant qu’ils sont a sont service. Donc la meilleure
façon de nuire aux palaaorokh c’est de s’attaquer à leur maître du moment.
Bien que je ne suis sur de rien il m’est d’avis que pour les éliminer définitivement il
faudra trouver l’endroit ou ils vont pour reprendre leur forme matĂ©rielle et le dĂ©truire Ă
tout jamais.
Maintenant, parlons de ce qu’ils savent faire. Il ne marche pas comme vous et moi il se
déplace dans l’air sans souci apparent de la gravité. Il se déplace a des vitesses
fulgurantes parfois tellement vite que l’œil humain à peine à les voire.
Parfois ils chevauchent des dragons noirs dont on ne sait jamais vraiment s’ils sont
vivant ou mort. On en a déjà vu aussi monter sur des bêtes ressemblant vaguement à des
chevaux.
Ils se battent avec des épées faites d’un métal noir et luisants, ils utilisent aussi des
arcs et des flèches ayant la même propriété. Mais leurs attaquent la plus impitoyable
c’est lorsqu’ils arrivent a égratigne leur doigt contre votre peau. C’est comme le toucher
glacial de la mort qui parcoure tout votre sang. C’est une sensation que je ne recommande
pas à personne. De plus, ils sont dotés d’une force exceptionnelle. On les a vus projeter
des humains Ă 300 pieds sans aucun effort apparent.
Mais revenons un peu en arrière....
Après la conquête des dragons, les elfes sont arrivés sur la terre d’Eurys et suite à des
négotiation les dragons se sont retirés, les nains ont formé un grand empire de commerce,
les humains ont commencé à habiter le long des côtes. Pendant des milliers d’années,
personne ne parla plus de dragons, d’Orokh ou des palaaorokh.
Jusqu'à un jour de printemps de l’an 1710, dans la région de Daracosse au royaume de
Bourges. On a tout d’abord aperçu des palaaorokh rodés autour du village puis des dragons.
Mais sans conséquence, vingt ans plus tard en 1733 il y a eu tous les événements qui ont
eu lieu entre les elfes, les humains et les nains que j’ai écrit dans mon livre intitulé
L’étrange trouvaille de Lémandaor. Pour ceux qui n'auraient pas lus voici un bref résumé
Une sorcière nommée Alkhymill de la ville d’Ourcosse vouait un culte à Orokh, épaulé par
plusieurs fidèles et surtout les sept palaaorokh. Les dragons chromatiques s’en sont mêlé
et un groupe d’aventuriers a dû rechercher la puissance des artefacts nains afin de
restaurer le glorieux royaume des nains avant que Orokh puisse s’en emparer. Le groupe a
réussi a anéantir Alkhymill, mettre en échec ce culte d’Orokh, déjouer un complot pour
s'emparer du trône des elfes et du trône des nains. Je sais tout cela, car j’y ais
moi-même participé.
Encore une fois tout le monde a un peu oublié Orokh après cela. Orogund a eu le temps de
retrouver son roi grâce au comte de Jalbour, Kyosato Takasaki, les nains ont eu le temps
de mettre Bourges à feu et à sang avant d’arrêter leur poussé aux portes de la capitale.
Bourges s’est retourné et a envahi Humberg, ce qui a permis aux Khumanien de se libérer de
l’emprise de Bourges et a reformé le royaume de Khuma. Même les halfling ont fait sourire
tout le monde en déclarant que leurs contrée n’étaient plus Bourgeoise.
Mais voilà qu’aujourd’hui pendant que je faisais route vers la ville de Ketchian mon
groupe est tombé nez à nez avec une petite horde de gobelins, de morts-vivants et..... d'orc!
Bien sûr nous sommes restés à distance, mais c’est avec horreur que j’ai vu quatre
palaaorokh qui les accompagnaient. J’en suis devenu toute pale, presque autant que mes
cheveux blanc, car je sais que tout puissant que je suis devenu au cours des années qui
ont passé jamais je ne pourrais les vaincre seule. |